Visites guidées


Topographie de la terreur

La Centrale de la Gestapo et sa prison
Le mémorial du Mur de Berlin
Le mémorial pour les juifs assassinés d’Europe
Les Français de Berlin
Les monuments commémoratifs berlinois
Le mémorial de Sachsenhausen
L’inspection des camps de concentration – Sachsenhausen
   

Topographie de la Terreur


(Heydrich, Bousquet et Himmler)

En 1933 s’installe au centre de Berlin la centrale de la Gestapo (Gestapa). Quelques mois plus tard l’état-major de la SS et son chef Heinrich Himmler prennent possession des bâtiments adjacents au coin de la Prinz Albrecht Strasse et de la Wilhelmstrasse. Ce terrain servira de siège à la SS, à la Gestapa, à l’inspection des camps de concentration, à la centrale de la SA prussienne, au Service de sécurité de la SS et finalement à l’office central chargé de la sécurité du Reich regroupant toutes les polices allemandes contrôlées depuis 1936 par Himmler. Aujourd’hui le site abrite une exposition unique consacrée aux organisations de terreur nazies, à leurs méthodes et aux bourreaux. Quels étaient les organisateurs des persécutions politiques et raciales (Himmler, Heydrich, Müller, Eichmann…), quelle formation avaient-ils, comment travaillaient-ils, comment légitimaient-ils leurs décisions et qu’est-il advenu d’eux après guerre ?
Durée de la visite : 1 à 1h30
Tarif : La visite est gratuite si elle est réservée suffisamment à l’avance (1 mois) ou directement au mémorial, sinon 40 Euros



La Gestapa et sa prison. (Topographie de la Terreur)

En 1933 la Prinz Albrecht Strasse 8 abrite la centrale de la police politique de Prusse : La Gestapo. En avril 1934 Himmler en devient le chef et achève ainsi la prise de contrôle de toutes les polices politiques allemandes. La gestapa (administration centrale de la Gestapo) centralise alors les arrestations politiques en territoire allemand puis dans le Reich. Elle se dote aussi dans le bâtiment d’une prison spéciale dans laquelle seront interrogés plus de 15000 personnes. Parmi eux Georg Elser qui tente en 1939 d’assassiner Hitler à Munich, Erich Honecker, avant dernier Chef d’Etat de RDA, Grynspan Henschel qui assassine von Rath à Paris, Dimitroff et Van der Lubbe accusés d’avoir incendié le Reichstag, des membres de l’orchestre rouge ou des conjurés militaires de l’attentat de juillet 1944 contre Hitler. Depuis le printemps 2005 une nouvelle exposition présente l’histoire de cette prison et son rôle dans la persécution nazie.


Durée de la visite : 1 à 1h30

Tarif : La visite est gratuite si elle est réservée suffisamment à l’avance (1 mois) ou directement au mémorial, sinon 40 €.



Le mémorial du Mur de Berlin


Dans la nuit du 12 au 13 août 1961, les autorités de RDA procèdent à la construction du Mur de Berlin. Il s’agit pour elles de mettre fin à la fuite de millions d’allemands de l’est vers l’ouest, symbole de son échec politique et économique. En une nuit, 45 km. de barbelés, parpaings, murs, grillages sont aménagés. Les semaines qui suivront seront marquées par des scènes de désespoir et de déchirement, mais aussi de tentatives de fuite risquées et souvent mortelles. De 1961 à 1989 le nombre des victimes du mur est estimé à 238. La visite du mémorial permet de visiter l’exposition, de voir les 112 mètres de mur encore restants dans la Bernauerstrasse et de visiter la chapelle de la réconciliation détruite en 1985 par la RDA et rebâtie depuis.

Durée de la visite : 1 à 1h30

Tarif : La visite est gratuite si elle est réservée suffisamment à l’avance (1 mois) ou directement au mémorial, sinon 40 Euros

    
Le mémorial pour les juifs assassinés d’Europe

(Mémorial de l’holocauste)

En mai 2005 fut inauguré le mémorial pour les victimes de l’Holocauste. Le projet lancé en 1988 a connu de nombreux aléas politiques, financiers et artistiques. La visite guidée a lieu sur le site du champ de stèles et présente l’histoire du projet, ainsi que les différentes propositions des 2 concours et une introduction à l’exposition souterraine.
La visite se termine devant l’entrée du centre d’exposition, le groupe étant inscrit comme prioritaire pour y accéder.

Durée de la visite : 1 heure Tarif : 40 Euros.

Les Français de Berlin


Que serait Berlin sans les Français ? Les calvinistes français ayant fuis les persécutions religieuses en France amenèrent à Berlin l’art de cuisiner, l’art de la mode, l’art de la guerre, l’art du jardinage et de l’agriculture, et transformèrent aussi la langue berlinoise. Peu aimés au départ, ils forment plus d’un cinquième de la population et leur langue est celle de la cour. Quelques décennies plus tard se sont les armées napoléoniennes qui vont de nouveau marquer Berlin, sa langue et sa politique. La présence française ne s’arrête cependant pas là : la Deuxième guerre mondiale y voit venir des français déportés en camp de concentration puis prés de 20 000 travailleurs forcés et finalement 500 SS de la division Charlemagne. En août 1945 arrivent tardivement les troupes d’occupation française, laissées pour compte du découpage et s’intégrant difficilement au pays. Aujourd’hui plus de 10 000 Français vivent à Berlin.
Comment font-ils et ou les trouve-t-on ?

Durée de la visite : 2 à 3 heures Tarif : 80 Euros

Les monuments commémoratifs berlinois

Berlin est la ville des mémoriaux. Chaque arrondissement, chaque sous-arrondissement  à son mémorial et ses victimes. Depuis 30 ans environ des monuments sont apparus un peu partout dans la ville : Un quai de gare qui ne mène nulle part, des colonnes Moritz où sont collées des photos de résistants, un arrêt de bus sans plan mais avec des documents relatifs à la déportation et à Eichmann, des pavés dorés avec les noms de déportés… la diversité des moyens pour rappeler aux berlinois les horreurs nazies est unique et est aussi parfois politiquement et moralement douteuse. A vous de vous forger une opinion.


Durée de la visite : 2 à 3 heures voir plus, programme flexible.
Tarif : 100 Euros.
 
 

 

Le mémorial de Sachsenhausen

En 1936 les autorités nazies décident de bâtir près de Berlin le premier camp de concentration moderne SS. Il ne s’agit plus désormais d’isoler les opposants politiques mais avant tout d’isoler des individus pour des motifs raciaux (asociaux, criminels, homosexuels, souilleurs de races puis juifs et roms) et de préparer la guerre en se dotant de lieux de formation  militaire pour la SS. Sachsenhausen servira de modèle pour les camps de Buchenwald (1937), Dachau (reconstruit en 1938)… Des dizaines de milliers de personnes y furent internées et assassinées. La visite du mémorial présente la vie des prisonniers, les baraques, la pathologie, l’infirmerie, le lieu de la chambre à gaz et des fours crématoires. Elle thématise aussi l’histoire du mémorial comme lieu d’instrumentalisation et de légitimation du régime de RDA.


Durée de la visite : 2 à 3 heures
Possibilité de visionner un documentaire en français
Tarif : 80 Euros.

 

L’Inspection des camps de concentration (IKL)


En 1934, la SS est chargée par Hitler d’éliminer politiquement la SA. Du 30 juin au 2 juillet, 153 personnes tombent sous les balles des SS. Simultanément la SS Tête de mort fait main basse sur l’univers concentrationnaire SA et après avoir fermé nombre de camps, les dote d’une administration centrale : l’IKL. Installée de 1934 à 1936 à Dachau, puis à Berlin, elle emménage en 1938 à Oranienburg - Sachsenhausen avec à sa tête Theordor Eicke. Juqu’en 1945 elle aura à sa charge la construction et la gestion des 25 camps de concentration et d’extermination officiels nazis. La visite de l’exposition qui lui est consacrée permet de mieux comprendre la création et le développement du système concentrationnaire et par des biographies présentées la mentalité des bourreaux, leurs méthodes et leurs différentes générations

Durée de la visite : 1 heure
Tarif : 40 Euros.